Vacances – Du 14 juillet au 4 août

Jeudi 14 juillet 2011

Nous partons avec un peu de retard sur l’horaire prévu (car tout est prévu) : 10:00 au lieu de 8:30.

Mathilde se lève pour nous faire la bise.

Il fait beau, ca roule bien. Les avions du défilé du 14 juillet nous survolent alors que nous prenons l’autoroute de l’Est.

L’étape qui était prévue, Sarreburg, est trop éloignée, aussi nous arrêtons-nous à Sainte-Ménéhould.

Pierre prend LE plat de la ville, le pied de porc à la mode locale.

Nous arrivons à Heidelberg en fin d’après-midi. Une fois les bagages déposés à notre hôtel, qui se trouve à 5 kms du centre-ville, nous allons au centre-ville.

La rivière sort d’un défilé pour déboucher dans la plaine du Rhin. Le château s’appuie sur ces contreforts et reste impressionnant bien qu’au ¾ ruiné. Le jardin a été aménagé sur de larges terrasses qui dominent la ville.

Nous revenons dîner près du pont où Constance a repéré un Thai (pas terrible à l’usage)

Nous nous couchons contents.

Vendredi 15

Longue route aujourd’hui. Autoroute d’un bout à l’autre.

Nous faisons halte à Passau, sur le Danube.

Le bord du fleuve est un peu défiguré par les voies bétonnées, mais la promenade dans la ville 17° siècle est agréable. Nous déjeunons au pied d’une fontaine sur une grande place pavée où l’herbe tente une conquête interstitielle, entourée de palais un peu décatis.

Nous reprenons l’autoroute pour Bratislava, sans nous arrêter en Autriche (et sans payer la vignette obligatoire pour circuler sur les autoroutes)

Le Mercure de Bratislava est tout neuf.

Nous partons en promenade dans la vieille ville, tout à fait charmante.

Nous finissons par jeter notre dévolu pour le dîner sur la terrasse déserte (par principe, on hésiterait plutôt …!) d’un restaurant mentionné dans le guide ; bonne pioche pour les plats traditionnels slovaques en ce qui me concerne. Dans mon pot-pourri qui comprend 4 formes différentes de cochonailles, il y a aussi un équivalent de la mique corrézienne sous formes de grosse saucisse tranchée.

Samedi 16

Budapest est à 2 heures seulement, mais le système de navigation a décidé de nous faire visiter la banlieue de Buda pendant une bonne heure (agréable, au demeurant). Nous laissons tomber la grognasse à la voix autoritaro-suave pour revenir à la bonne vieille méthode la carte (sans vraie carte, dans le cas présent).

La ville est grande, avec de longues rues rectilignes pleines de bâtiments de 5 étages souvent cossus et parfois un peu délabrés.

Déjeuner dans le premier café-restaurant croisé sur le trottoir, suivi d’un complément dans un MacDo (Dieux de la Culture, protégez-nous).

Nous marchons beaucoup à travers Buda, jusqu’au dîner, que nous prenons dans un restaurant local, en face de celui que nous visions initialement (13 au Gault & Millau, au lieu de 15)

Dimanche 17

2 heures de route pour le lac Balaton

Balaton-Fured serait LA station historique … Très courue en tout cas, voire grouillante.

L’hotel Tagore a organisé un élevage d’araignées dans notre chambre double, ce que Véronique apprécie moyennement.

Nous partons visiter le presqu’île toute proche, qui renferme elle-même deux petits lacs et un monastère.

Promenade dans le parc où nous observons les sizliks, petits mammifères grégaires européens quasi-disparus, et les vaches locales aux grandes cornes et aux yeux ourlés de noir.

Baignade dans le lac au soleil couchant

Nous finissons dans une pizzeria moyenne

Lundi 18

Arrêt pour se promener dans les vignobles à flanc de colline

Déjeuner à l’ombre des immenses platanes de la terrasse recommandée pour toute la région

Visite de xxxx, au bout du lac. Un château magnifique, parfaitement conservé.

3 heures d’autoroute pour rejoindre Zagreb.

Excellente impression de la ville, avec ses immeubles classiques de 3 étages de haut, et son centre-ville vieillot en cours de révision massive.

Il faut dire que nous logeons dans un palace 5 étoiles : le Régent

Mardi 19

Matinée Zagreb

Départ vers 14:00 pour les lacs de Plivice

Guest-house enfin trouvée : hôtesse attachante

Mercredi 20

Promenade complète du tour des lacs

En route pour Sibelnik. Garés devant la gare routière.

Visite de la cathédrale toute de marbre blanc, puis de la forteresse

L’hôtel est à Brodarica, à 5 kms vers Split. Plage de béton. Diner au restaurant de l’hôtel. Chambre rose et violette qui ne plait pas à Véronique.

Jeudi 21

Déjeuner sur la terrasse avec en face l’ile rectiligne qui aligne ses maisons, l’ile de Krapanj

Arrêt à Trogir. Nous grimpons dans le clocher vétuste.

Arrivée à Split vers 14:00. Tout d’abord s’assurer du bateau pour demain !

Petit moment de stress pour décider du programme de l’après-midi ; finalement, ce sera piscine à l’hôtel (ou plage) puis promenade un peu plus tard à Split.

Split, ville inouïe, avec ce palais immense qui a été colonisé par près de 70 générations.

Diner à l’hôtel au bord de la piscine

Nous attendons la nouvelle des résultats de Mathilde, qui ne parviennent qu’à 23:53 !

Vendredi 22

Nous en parlons encore au petit déjeuner : Mathilde est admise à Science-Po.

Nous sommes comme prévu 2 heures en avance à l’embarcadère, et en profitons pour une dernière

promenade à Split.

Arrivés affamés à Vela Luka sur l’île de Korcola.

Déjeuner sur le port.

2 heures de route charmante pour rejoindre Korcola à l’autre bout de l’ïle.

Marche jusqu’à la plage de sable fin, chose rare sur cette côte.

J’offre un massage musclé de presque 1 heure à Véronique, quasi-nue aux yeux de tous sur sa table de massage au bord de la plage. Massage « sport » dont elle mettra 2 jours à se remettre !

Nous dinons à l’agritourismo même où nous logeons, sur la terrasse depuis laquelle nous devinons la petite baie calme en-dessous de nous.

Samedi 23

Nous rejoignons la ville de Korcula. Magnifique écrin sur son petit promontoire. Nous terminons la visite sous la pluie et rejoignons le bac, que nous attendons une petite heure. C’est l’occasion d’avancer substantiellement dans la lecture de Rouge-Muraille.

1 petite heure de route pour rejoindre Dubrovnik, et une grosse demi-heure pour trouver notre hotel, qui se cache sur une avenue dédiée aux piétons et aux terrasses des cafés et des restaurants, sur le chemin de la plage.

Nous allons voir la ville en bus. 10 kunas (soit 1,5 euro) le ticket, et plein pot pour les enfants ; je trouve ca cher, mais les stations comme les bus sont toujours pleins.

Dîner au Navala, après une marche de 15 bonnes minutes sur le sentier bétonné qui ceint la presqu’île. Nous imposons le dessert sur la terrasse extérieure, qui domine de 5 ou 6 mètres les rochers sur lesquels s’écrasent les flots et s’amusent nos enfants (et pas l’inverse)

Bain de minuit (à 22:00, mais ca compte) au milieu des poissons qui sautent de partout (une dizaine en 10 secondes) ; ont-ils pris les enfants pour de gros prédateurs, ou bien un gros prédateur va-t-il les dévorer ? Constance s’inquiète de la réponse mais le défi de la performance est plus fort que les réticences poltronnes.

Dimanche 24

Petit déjeuner dans la salle surpeuplée de l’hôtel, à la propreté douteuse.

Nous partons visiter Chavtat à 20 kms au sud, qui fut la grande cité du coin avant que ses habitants ne choisissent le site de Dubrovnik, plus propre à les protéger des attaques de la Porte d’or. En chemin, nous faisons halte vers 11:00 à WWWW pour profiter de la plage de sable fin, la seule de la région. De fait, nous la manquons de 300 mètres en jetant nos serviettes sur une plage caillouteuse un peu sale, avec des flotttants un peu trop nombreux. Les vagues amusent les enfants, cependant, et la petite promenade conclusive nous permet de trouver une vraie plage de sable fin, cachée sous une couche homogène de bronzeurs, à l’autre bout du très joli parc arboré en pente douce vers le bord de mer.

Nous en venons enfin aux remparts de Dubrovnik. Une première moitié sous la menace de la pluie, celle qui se trouve côté mer, et la seconde sous la pluie. La vue la plus belle vient sur la fin, et le sens unique est tout à la fois nécessaire (certains passages sont assez étroits, le mur pas très haut et l’affluence grande) et appropriée. Depuis cette plus haute tour, nous voyons la gouttière de la ville qui s’écoule vers la gauche, le port ancien, sur fond de mer. 3 blocs homogènes émergent : au coin opposé, les Jésuites avec leur gros bloc de 5 étages pour la formation des élites, à gauche les Bénédictins, et à nos pieds près de la porte nord près de la fontaine publique, les franciscains. Le dernier coin du quadrilatère abritait un fort dont il reste une énorme tour ronde.

Pause boisson à l’abri pour cause de trempage excessif (tiens, il ne pleut plus …) puis pause crêpe nutella, puis pause dîner dans la rue des restaurants « plus chics ». Nous refaisons la rue principale sous les lumières nocturnes.

Lundi 25

Nous quittons Dubrovnik un peu avant 10:00 en route pour le Monténégro, agresseur de la ville il y a moins de 20 ans.

Au passage de la douane, nous avons payé 30 € au lieu de 10 pour la taxe écologique, et nous avons vu comment le préposé à la collecte m’a volé 10 € sur la cuisse.

Le temps se fait de plus en plus menaçant jusqu’à notre arrivée à XXXX.

La pluie devenant vraiment forte, nous jetons notre dévolu sur l’un des 3 restaurants de la petite place qui entoure l’église principale de la vieille ville, dont la belle serveuse brune plait à toute la famille (Baptiste les fesses, notamment, et moi la petite flamme entre le fond de l’œil et le coin de la bouche).

Un arrêt au Monastère « extraordinaire » (3 étoiles) nous permet d’apprécier par nous-mêmes la distance entre le potentiel d’attraction touristique et son dire dans notre guide, et le doute s’installe.

La visite de la petite ville de XXXX 1 heure plus tard, bien que toujours sous la pluie intermittente, nous rassérénère : le charme de cette mini-jetée protégée, qui font parfois moins de 10 m2 opère assez magiquement.

Nous arrivons à Kotor sous la pluie, et finissons par trouver notre hôtel au bout d’une demi-heure.

Dîner pantagruélique alors que j’avais été presque parfait aujourd’hui ; il va falloir compenser par quelque activité sportive idoine.

Mardi 26

Visite de Kotor après une nuit calme. A signaler la terrasse de notre chambre au dernier étage qui nous permet d’apprécier la vue sur le fond de la baie.

Les hommes font la muraille, les femmes les boutiques.

3 heures de route le long de le presqu’île de Rose.

Difficultés pour trouver nos appartements à Budva. Parfaits au demeurant.

Dîner dans le restaurant chic sur les remparts de la citadelle. Je suis frappé par le nombre de gaillards de plus de 1,90 cm que nous croisons, et les filles sont à l’avenant, et elles savent se mettre à la hauteur avec leurs talons hauts.

Mercredi 27

C’est l’anniversaire de Baptiste. Grand-mère et Mathilde sont les premières à le lui souhaiter.

Les garçons se réjouissent à l’idée de faire des balades dans le parc toute la journée de demain.

Nous poussons un peu vers le Sud jusqu’à Stefan, la station balnéaire que le régime de Tito réservait aux hôtes de marque. Le vieux village de pêcheur est aujourd’hui réservé aux hôtes de l’hôtel de luxe.

Nous prenons 4 fauteuils de plage sur les jolis galets rose, puis vers 12:30, Baptiste, Constance et moi partons à la recherche d’un casse-croute. Nous restons jusqu’à 16 heures (50 € pour le parking ; sacrés voleurs !) puis montons vers le parc de Lovcen.

1300 mêtres plus haut et 15 degrés plus bas, nous visitons le mausolée du poète . Magnifique vue, jusqu’à Pedast dans les bouches de Kotor.

Repas de gala pour l’anniversaire de Baptiste, à côté d’une table de septa-mini-génaire qui ont survécu à toutes les réorganisations politiques du 20° siècle et reviennent sur les lieux enchantés de leurs enfances historiques.

Jeudi 28

Petit déjeuner sur la terrasse fraiche, avec les deux grands sommets en toile de fond.

Nous obtenons des sandwiches rustiques et une bouteille d’eau (75 cl, et en verre) à l’hôtel.

Les indications sont nombreuses au départ, mais pas très cohérentes. Nous finissons par opter pour la bonne direction à travers les bois de hêtres, puis le long du balcon à 1000 mètres sur la mer, sur lequel nous avalons (presque !) nos sandwiches. La fin de la promenade se fait sur route pendant 2 heures, un peu difficile pour les deux plus jeunes.

Malgré mes manoeuvres pour redescendre à Kotor prendre une glace, nous rejoignons Cetinje, capitale royale, vers 17:00 (Baptiste : 2 heures de route de montagne pour une glace et même pour une baignade dans la mer, je ne suis pas trop chaud). Petit tour en ville, où la ville nous apparaît comme un vieux complet déjà usagé sans avoir vraiment servi, démodé et surtout trop grand pour sa population réduite.

Vendredi 29

Nous ne quitterons pas Cetinje sans voir toutes les merveilles que recèlent ses musées, c’est dit !

Le Palais Royal recèle diverses pièces bien meublées selon les différents styles en vogue à la fin du XIX. Vient ensuite le Bilarje, que nous visitons gratuitement car le gros billet de 100 € de Véronique ne passe pas en début de matinée.

Finalement, nous décidons d’inscrire une capitale de plus à notre palmarés : Podgorica et son musée des artistes non-alignés reçoit notre visite grâce à un pilotage live d’un brave chauffeur de taxi.

Déjeuner dans un restaurant italien repéré sur le guide : Il Giordano.

Nous prévoyons 3 heures ; il nous en faudra 5 et demi ! Nous franchissons une chaine de montagne par une route en terre qui inquiète très fort toute la famille, puis un plateau karstique semé de petites fermes délicieuses au milieu des bois. Mieux valait ne pas tomber en panne en ces lieux …

Arrivée à Mostar à 20:30. Appartement impeccable avec 3 chambres et 5 lits pour nous cinq.

Je suis frappé par le nombre impressionnant de bâtiments détruits qui sont laissés en ruine.

Samedi 30

Nous visitons le vieux centre de Mostar, qui entoure le pont à dos d’âne totalement reconstruit.

Nous visitons la mosquée, miraculeusement épargnée en 1992, et montons même au minaret.

Nous finissons par trouver la route vers l’ouest pour rejoindre l’autoroute côtière. Le pays a l’air nettement plus riant que sa partie est.

Nous descendons à Belar sur la côte. Station paisible. Le ruban de la plage est couvert de couleurs et de corps.

Nous reprenons l’autoroute à Silbenik et arrivons tard à Zedar car nous choisissons de suivre la côte.

Dîner chez Mamma mia, en face de notre pension dont le cuisinier est mort récemment.

Nous récupérons Mathilde, arrivée depuis Zagreb dans un petit transport régional bruyant avec 35 minutes de retard. Petit arrêt au centre-ville pour manger un petit quelque chose : une glace (trop crémeuse) et une grosse portion de pizza ; c’est déjà l’Italie pour Mathilde !

Dimanche 31

Promenade dans Zadar. Les pavés de marbre polis par le passage des piétons. Les quais côté mer, avec une île à quelques kms en toile de fond. Et puis les orgues profondes construites sous le quai et qui traduisent le mouvement des vagues. 2 dogues qui victimisent un gentil xxxxx.

Nous déjeunons à Ninj, petite presqu’ile plate au milieu des marais, sous un grand arbre à l’ombre épaisse.

Nous arrivons au parc de XXXX vers 15:30 pour la promenade au fond du canyon.

Départ vers 18:00 qui nous met à Opadija à 21:00 passées. Les paysages traversés sont magnifiques, très verts et très peu peuplés.

Opadija est vraiment une station suranée.

Dîner sur le bord de mer, près d’une grande piscine circulaire d’eau de mer, et à portée de voie de la terrasse enchantée d’un grand hôtel.

Coucher minuit.

Lundi 1

Le petit déjeuner de l’hôtel nous permet d’observer toute la faune locale.

Nous partons ensuite vers Poula et ses arênes.

Déjeuner dans le ronron du port et les sirènes de manoeuvre … bizarre.

Puis Porec. Heureuse surprise de ce côté-là. Une jolie cité avec un bord de mer qui va et vient et quelques îles.

Nous roulons vers Trieste, passons par la Solvénie. Ca donne envie d’aller Ljubiania.

Trieste, ses quartiers ouvriers, son port, sa vieille ville.

Promenade au crépuscule.

Dîner au Bacio sur le canal

Mardi 2

Visite du château San Giusto, forteresse formidable avec sa collection de céramique, son musée lapidaire, et son (petit) musée des armes.

Nous arrivons à Venise vers 14:00. Parking, Vaporetto, marche courte jusqu’au Palazzio Guardi.

Déjeuner sur le quai. Marche à travers Venise.

Douche avant de repartir pour le dîner.

Pas possible de trouver une terrasse à la fois sympa et une carte qui ne soit pas strictement pizza = spagetthi, mais on y parvient.

Mercredi 3

Lever 8:30.

Marche vers la Cathédrale San Marco, mais la queue de 200 mètres nous dissuade. Nous continuons vers les quartiers Nord, le Ghetto. Déjeuner standard sur une place dans le coeur du ghetto.

Retour à l’hôtel. Vaporetto, parking

Arrivons à Vérone à 17:00 passées.

Promenade dans le centre-ville. Rue piétonne très commerçante où nous faisons quelques emplettes, puis dîner en compagnie de Dante Alighieri autour d’une magnifique table ronde

Jeudi 4

Réveil à 7:15, comme prévu.

Je me venge sur Constance qui m’avait réveillé brutalement sur la plage en me chatouillant sous les bras : je la coince dans l’ascenceur.